في عيد ميلادك فاطمة فطّومُ تردّدُ الريحُ اسمَها والغيمُ يرسمُ ملامحَها مصبُّ الحياةِ نبضُها تتراقصُ أنداءُ الفجرِ على بتلاتِها هي غيمتي المزمنةُ جعلَتْ حياتي واحةً خضراءَ ولدنا من ذاتِ الجرحِ تحملُ طفولتي وهذياني سنونوةٌ من جنوبِ بلادي هي هنا، وكانَتْ هناكَ متى التقينا، متى افترقنا؟ من دلّها إليّ؟ متدفّقةٌ كالنهرِ كالضياءِ تختالُ، تومضُ كالبرقِ، ترتدي الأرجوانَ تملأُ المكانَ من ضوعِ روحِها يترنّحُ الأرزُ على كتفيْها تبتسمُ، فتمتلئُ السّماءُ بالنّجومِ يقفُ الحرفُ ، يعتكفُ عن الكلامِ أيقونةٌ من صنوبرٍ بها آذارُ كتبَ أساطيرَ الرّبيعِ حسّاً من زمنٍ غابرٍ ملحمةٌ خضراءُ تعلو على الملموسِ قصيدةٌ تمشي على قدمينِ لا تشبهُ أحدًا، لا أحدَ يشبهُها ترتقُ شظايا القدرِ تخطفُني دهشةً طلعَتْ في حياتي سنبلةً ذهبيّةً زهرةَ زعرورٍ ورمّانٍ تشعُّ كزهرةِ لوزٍ كضحكةِ المنتورِ والياسمينِ في حدائقِ الرّوحِ رائحةُ الربيعِ، غصنُ الأرزِ تنشرُ الألوانَ فراشةٌ من نورٍ ونرجسٍ ملاكٌ في جسدِ إنسانٍ ...
كلمات تقال في كلّ وقت، لكن الوقت الآن وقتها ، فلا كلام يقال، ولا شيء يعادلها! ما إن غابت بين الحشود في المطار حتى خرجت زفرات حادّة من عينيّ، لقد كانت تمشي وكأنها تطير، لكن بأجنحة مثقلة، وكأنّ الريح كانت أقوى منها، فقست عليها، وكسرت أجنحتها لئلا تعلو، أو ربما الأرض تكاتفت مع الريح، تشدّها نحوها، تتكئ إليها بخطوات لا أحد يشعر إلا تلك العيون التي تلاحقها من الخلف، أتت، رحلت، مكثت، غادرت. الريح خارج المطار تصفر، المطر ينهمر، وما زالت ترقب طيف الفتاة الممشوقة تغادر، وسؤال على شفتيها: من أين خرجت يا بنة الفرح، ومن أين أتيت، ومتى سأراك مرة أخرى؟ نعم أنا أقف وفي ذهني ألف سؤال، ولدت في قرية قريبة من قريتها ، هي تنتمي لذات الوطن الذي أنتمي إليه بمساحته الصغيرة، لكن لم يُحسن معاملتنا، فلم يهيّأ لنا لقاء إلا بعد أن شرذمت شملنا حربه. شحب وجهي وأنا أفكّر بتلك الفرص التي ضاعت على مدى نصف قرن للقاء. اليوم ومن سنين يتيمة في عالم آخر التقينا، عالم أنسانا الوجود، وما فيه، قالوا عنه" افتراضيّ"، لكنّه بالنسبة لها ولي لم يكن إلا همزة وصل، لا دور لنا في اللقاء، بعد التعارف لنا الدور الكبير، عندما تعرف إنسانًا يشدّك إليه توهّج قلبه ترغب كثيرًا في لقائه، عندما تعرف روحك روح أخرى ترتاح إليها لا بدّ أن يتوج بلقاء. كثرت اللقاءات الافتراضيّة بين البشر، وعلى أرض الواقع بعض اللقاءات التي خرجنا منها أحياء، أحياء بالمعنى المعنويّ، هناك بشر لهم وقع الموت، لكن لا وقت للحديث عنهم الآن، لأنّي مشغولة بتلك الحياة التي تتفجر من عيون بعض البشر، من حروفهم، من كلماتهم التي قيلت، وتلك الكثيرة التي لم تقل، عن تلك الأحاسيس التي اهتزّت لها الأفئدة، ونزفت لها الأنامل أجمل القصائد. تختال في مشيتها مهرة حرّة، تحمل في جعبتها نبع فرح، وعلى شفتيها أسلوب حاكته من خيوط الأمل، ابتسامات تنشرها أينما حلّت. ما السرّ في تكوينها؟ ماذا وراء خجلها الورع، الإنسانية تجتمع في إنسان، لا عجب، فقد ولدت في أوائل ربيع الأرض في بلدي لبنان، في جنوبه المعفّر بعطر الليمون وأزهار القندول والزعتر، ماء الورد مشروبها، والثقافة وحبّ الاطّلاع خبزها اليوميّ. من حسن حظي أنّي التقيتها، مثل فراشة لهفة ترقص حول النار بألوانها الزاهية، فرع من فروع أرز بلادي، تحمل بخور جباله، ودلال شربينه، وعمق كهوفه، وصفاء ثلوجه، ولازورد بحره. في صدى كلماتها القليلة حنين النبع إلى مجراه، كانت الفتاة التي أرسلها الله لي ملاكًا يمشي على قدمين، في خضمّ العواصف التي كانت هي الهدوء والسكون. تغربل الأيام من حولنا، قطار حياتنا ومحطّات فيها يصعد من يصعد، وينزل من ينزل، خيبة تلو أخرى، وتبقى هي الحقيبة الوحيدة التي ترافق الروح. فيّ منحدرات للحياة كالسحاب تظلّل النفس أيام الحرّ والحرب والدفء اللذيذ في برودة العلاقات السطحيّة التي تسمح لنا الحياة باجتيازها مثل الذهب الذي صقلته نار التجارب سبع مرات، نقيّة لا زغل فيها ولا عيب ولا غشّ، كالندى في يبوسة القيظ، عين أخت وأمّ ساهرة. ازداد انهمار المطر على رأسي، بلّل شعري، تهدلّت خصلاته، تبكي، زجرتها أناملي، تشقّ بين المسافرين طريقها، تشدّ على الصدر قبضتها، ستأتي أسرع من البرق، تمتمت شفتاي، ستأتي، لن تتأخّر أختي التي لم تلدها أمّي. فاطمة كل عام وانت لي خير أخت وصديقة ورفيقة! كل عام وأنت في ألق وحبور وسرور تنشرين حولك الحياة في كل اتجاه
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Pour ton anniversaire Fatima
Pour ton anniversaire Fatima 🌷🌷🌷🌷 Pour ton anniversaire Fatima Sevrage Le vent répète son nom Et les nuages dessinent ses caractéristiques La bouche de la vie est son pouls L'appel de l'aube danse sur ses pétales C'est mon nuage chronique Cela a fait de ma vie une oasis verte Nous sommes nés de la même blessure Elle endure mon enfance et mon délire Sinuna du sud de mon pays Elle est ici et elle était là Quand nous sommes-nous rencontrés, quand nous sommes-nous séparés? Qui me l'a montré? Coulant comme une rivière Comme des parodies légères, Clignotant comme un éclair, elle porte du violet Elle remplit le lieu de son âme Le riz bascule sur ses épaules Elle sourit, donc le ciel est rempli d'étoiles La lettre se lève, attend de parler Icône de pin C'est March Books of Spring Legends Un sentiment d'antan Une saga verte Au dessus du béton Un poème marchant sur deux jambes Ça ne ressemble à personne, Personne ne lui ressemble Les fragments du destin montent Tu me prends par surprise Dans ma vie, j'ai eu une pointe d'or Fleur d'aubépine et de grenade Il rayonne comme une fleur d'amande Comme le rire du mentor et du jasmin Dans les jardins de l'Esprit L'odeur du printemps, une branche de riz Il répand des couleurs Un papillon de lumière et de narcisse Un ange dans un corps humain ...
Les mots sont dits tout le temps, mais c'est le moment, alors aucun mot n'est dit, et rien ne leur équivaut! Dès qu'elle était absente de la foule à l'aéroport, de fortes expirations sont sorties de mes yeux, elle marchait comme si elle volait, mais avec des ailes lourdes, comme si le vent était plus fort qu'elle, et elle la détestait, et ses ailes étaient cassées pour qu'elle ne se lève pas, ou peut-être que la terre s'effondrait avec le vent, la resserrant vers elle, se penchant vers elle, se penchant dessus Des pas que personne ne ressent, mais ces yeux qui courent par derrière sont venus, sont allés, sont restés, sont partis. Le vent à l'extérieur de l'aéroport jaunit, la pluie tombe, et le spectacle de la jeune fille attend toujours, et une question sur ses lèvres lui a été demandée: d'où es-tu sorti du bloc de construction de la joie, d'où est-il venu, et quand vais-je te revoir? Oui, je me pose mille questions. Je suis née dans un village près de son village. Elle appartient au même pays auquel j'appartiens dans une petite région, mais il n'a pas amélioré notre traitement, donc nous n'avons eu de réunion qu'après la séparation de notre guerre. Mon visage pâlit et je pensai à ces opportunités qui s'étaient perdues depuis un demi-siècle pour se rencontrer. Aujourd'hui et après des années d'orphelins dans un autre monde que nous avons rencontré, le monde de l'humanité étant, et ce qu'il contient, ils ont dit de lui "hypothétique", mais pour elle et moi n'était qu'un lien, nous n'avons aucun rôle dans la réunion, après avoir appris à nous connaître le grand rôle, lorsque vous connaissez une personne qui l'attire avec éclat Son cœur désire le rencontrer. Quand votre âme connaît une autre âme avec laquelle vous êtes à l'aise, elle doit aboutir à une rencontre. Il y a de nombreuses rencontres hypothétiques entre les humains, et sur le terrain certaines des réunions que nous sommes sorties vivantes, vivantes au sens moral, il y a des humains qui sont morts, mais il n'y a pas de temps pour en parler maintenant, parce que je suis occupé avec cette vie qui explose aux yeux de certaines personnes, de leurs lettres, de leurs paroles qui Elle a dit, et ceux qui ne l'étaient pas moins, que ces sentiments dont les cœurs ont été ébranlés, et les plus beaux poèmes lui ont été soufflés. Elle dirige une marcheuse qualifiée libre avec un ressort de joie dans sa manche, et sur ses lèvres est un style qu'elle a tissé à partir des fils de l'espoir, des sourires qui se propagent partout où elle vient. Quel est le secret de sa composition? Ce qui se cache derrière sa pieuse timidité, l'humanité se rencontre dans un être humain, pas étonnant. Elle est née au début du printemps de la terre dans mon pays, le Liban, dans le sud avec une odeur de citron et de gondole et de thym, de l'eau de rose à boire, de la culture et du savoir-faire du pain quotidien. J'ai eu la chance de la rencontrer, comme un papillon brillant dansant autour du feu dans ses couleurs vives, une branche de mon riz, portant de l'encens de montagne, l'indication de sa boisson, la profondeur de ses grottes, la sérénité de sa neige, et Lazord en mer. En écho à ses quelques mots de nostalgie du printemps, la fille que Dieu m'a envoyée était un ange marchant sur deux pieds, au milieu de tempêtes calmes et calmes. Les jours autour de nous criblent, le train de nos vies et les stations qui y montent montent, et quiconque descend, déception après autre, et reste le seul sac qui accompagne l'âme. Il y a des falaises dans la vie comme des nuages qui ombragent l'âme pendant les jours de chaleur, de guerre et de chaleur délicieuse dans la froideur des relations superficielles que la vie nous permet de traverser, comme l'or, qui a été poli sept fois par le feu des expériences, pur dans lequel il n'y a pas de défaut, pas de défaut, et pas de tromperie, comme la rosée dans la bouche sèche, l'œil d'une sœur et d'une mère vigilante. La pluie a coulé sur ma tête, mes cheveux ont trempé, ses stries ont ralenti, elle a pleuré, ses doigts sont tombés de mes doigts, elle a fait son chemin à travers les chemins, elle a resserré son poing, elle viendrait plus vite que la foudre, mes lèvres se rempliraient, elle viendrait, ma sœur qui n'est pas née de ma mère ne serait pas en retard. Fatima, chaque année, tu es ma meilleure sœur, amie et compagne! Chaque année, vous êtes plein de joie, de joie et de plaisir qui propage la vie dans toutes les directions